On dirait que tous les chemins du bien-être mènent au cortisol en ce moment.
« Vous êtes fatigué ? C’est le cortisol. »
« Vous prenez du poids ? C’est le cortisol. »
« Vous n’arrivez pas à dormir ? C’est le cortisol. »
Bienvenue dans la nouvelle tendance bien-être ! Après avoir traversé les modes du :
Gluten (il fallait l’éliminer à tout prix)
Lactose (le diable en bouteille)
Taux vibratoire (vite, augmente-le !)
Acidité corporelle (tout le monde devait devenir alcalin)
Intestin poreux (la cause de tout mal sur Terre)
Inflammation chronique (la vilaine silencieuse)
Charge mentale (tout le monde était « à bout »)
Charge émotionnelle (le nouveau mot pour décrire tous les bobos de l’âme)
Voici maintenant : le cortisol, l’hormone du stress, devenue bouc émissaire universel.
Et avec lui, une nouvelle vague d’objets, de rituels, de pratiques à acheter, consommer, intégrer à votre routine.
Mais… et si on prenait un peu de recul ?
Et si le problème n’était pas le cortisol, mais ce qui le déclenche en vous ?
Et si au lieu de s’acharner à éteindre l’alarme, on regardait ce qui déclenche l’incendie ? Car au fond :
Ce n’est pas votre taux de cortisol qu’il faut changer ou guérir.
C’est votre rythme de vie, vos pensées, vos habitudes, vos choix, vos fuites, vos blessures.
Le chemin vers la paix intérieure ne passe pas forcément par une analyse salivaire ou un nouveau protocole à suivre. Il passe souvent par un choix. Celui de s’écouter. De ralentir. D’oser se regarder en face. Et de se mettre en action.
Accepter d’aller mieux.
Prendre conscience que le pouvoir est en soi.
Se donner les moyens, avec courage et douceur.
Et se bouger, sans attendre que la solution vienne de l’extérieur.
Le vrai antidote au cortisol ?
C’est de se reconnecter à soi, au présent, à ce qui vibre juste.
