Cécilia Berton
Énergéticienne
Conseil agréé en fleurs de Bach

Les avancées en neurosciences montrent que le cerveau humain atteint sa pleine maturité vers 21-24 ans, bien après la naissance. La dernière zone à se développer est le cortex préfrontal, qui est essentiel pour la régulation des impulsions, l’évaluation des risques et le jugement. Il est donc irréaliste de s’attendre à ce qu’un enfant ou un adolescent gère seul ses émotions : ils n’ont tout simplement pas encore les outils neuronaux nécessaires pour cela.

Ainsi, le rôle de l’adulte est crucial pour donner des repères et aider les jeunes à comprendre et à canaliser leurs émotions. Par exemple, face à une crise de colère d’un enfant, au lieu de lui demander de « se calmer », il est plus utile de l’accompagner en lui expliquant ce qui se passe dans son corps, comme en disant : « Je vois que tu te sens très en colère. C’est normal d’avoir des émotions fortes, et ensemble, on peut trouver comment les apaiser. »

Le cerveau limbique, partie du cerveau qui gère les émotions et les souvenirs, est actif dès la naissance. Cela signifie que des expériences émotionnelles négatives répétées pendant l’enfance peuvent se graver en nous, réapparaissant parfois de façon incontrôlable dans la vie adulte lorsqu’une situation similaire se produit.

Heureusement, des thérapies comme l’EFT (Emotional Freedom Techniques), la PNL (programmation neurolinguistique), les fleurs de Bach et le magnétisme sont des outils pour mieux gérer les tsunamis émotionnels. Elles permettent de désactiver les réponses émotionnelles ancrées en reliant les émotions passées à des schémas plus apaisés et équilibrés.